Proprioceptions, 2022
sculpture vidéo, lampe de luminothérapie - dimensions variablesPrésenté dans le cadre de l’exposition Labyrinthe - Expérience des méandres, Université Laval, 2024
-
-
Proprioceptions est une sculpture vidéo abordant la notion d’identité en relation
avec Internet et les dispositifs de médiatisation numérique qui y subsistent,
notamment les médias d’information et les réseaux sociaux.
Sur un écran numérique, des fragments de peaux humaines se meuvent les uns contre les autres. Compressés dans le cadre circonscrit de l’objet, leur contact manifeste une ambiguïté : est-ce une caresse ou une friction?
Ce groupe de lambeaux, fractionnés ou réunis, représente la cohabitation des différentes identités qui nourrissent la vie de plateformes numériques. Que ce soit à travers un journal télévisé, un forum en ligne ou un profil personnel sur un réseau social, nous sommes constamment confrontés à des identités et des altérités. Sur ces plateformes, autant de personnes se rejoignent et s’invectivent pour les mêmes raisons : la similitude et la différence. Saturé d’opinions et de débats, mais aussi de tendances et d’élans de solidarité, Internet est devenu le lieu privilégié de la rencontre avec l’autre et avec soi. Chaque interaction en son sein, aussi brève soit-elle, a le pouvoir de bouleverser notre regard sur les autres et sur nous- mêmes. Qui n’a pas déjà ressenti le besoin de ressembler aux visages qui s’affichent en ligne, ou de s’en distinguer? Qui ne s’est pas empressé, au moins une fois, d’ajouter son grain de sel à une célébration ou à une altercation virtuelle? Et surtout, qui ne se sent pas, au moins parfois, égaré dans cet espace intangible où s’agrègent et s’entrechoquent autant d’idées que de personnes?
Internet est un labyrinthe, un dédale dans lesquels les identités se forgent et se perdent. Un dispositif sinueux où nous errons à la recherche de l'étranger et ultimement de soi.
Sur un écran numérique, des fragments de peaux humaines se meuvent les uns contre les autres. Compressés dans le cadre circonscrit de l’objet, leur contact manifeste une ambiguïté : est-ce une caresse ou une friction?
Ce groupe de lambeaux, fractionnés ou réunis, représente la cohabitation des différentes identités qui nourrissent la vie de plateformes numériques. Que ce soit à travers un journal télévisé, un forum en ligne ou un profil personnel sur un réseau social, nous sommes constamment confrontés à des identités et des altérités. Sur ces plateformes, autant de personnes se rejoignent et s’invectivent pour les mêmes raisons : la similitude et la différence. Saturé d’opinions et de débats, mais aussi de tendances et d’élans de solidarité, Internet est devenu le lieu privilégié de la rencontre avec l’autre et avec soi. Chaque interaction en son sein, aussi brève soit-elle, a le pouvoir de bouleverser notre regard sur les autres et sur nous- mêmes. Qui n’a pas déjà ressenti le besoin de ressembler aux visages qui s’affichent en ligne, ou de s’en distinguer? Qui ne s’est pas empressé, au moins une fois, d’ajouter son grain de sel à une célébration ou à une altercation virtuelle? Et surtout, qui ne se sent pas, au moins parfois, égaré dans cet espace intangible où s’agrègent et s’entrechoquent autant d’idées que de personnes?
Internet est un labyrinthe, un dédale dans lesquels les identités se forgent et se perdent. Un dispositif sinueux où nous errons à la recherche de l'étranger et ultimement de soi.